Pratique intensive avant un match... pourquoi pas? (PV Aiko)

En me levant se matin, j'avais remarqué que je me sentais bien. J'avais l'impression que j'avais dormi des années entières et que je pouvais soulever des montagnes. Une forme digne de ce nom pour un sportif digne de ce nom quoi. En plus, je savais que j'avais un match de basket-ball et de soccer qui s'en venaient à grands pas et en temps que capitaine de l'équipe de basket-ball et vice-capitaine de l'équipe de soccer, je me devais de donner l'exemple. Je sais que pour plusieurs personnes cela fait beaucoup, mais je n'ai jamais vraiment apprécié les études. Alors le sport à remplacer ce en quoi je ne pouvais pas exceller. Je n'ai pas des mauvaises notes à l'école au contraire, j'ai des notes respectables si je peux m'exprimer ainsi, mais en sport je suis encore meilleur. Mes entraîneurs me prévoient un grand avenir dans le monde du sport et très franchement, chaque fois qu'ils me complimentent ça me fait sourire du fond du coeur. J'adore le sport et je ne crois pas que cela va changer de si tôt.

C'est après m'être levé, que j'ai décidé d'enfiler un short, une camisole blanche et de me préparer un sac avec un jeans, un autre t-shirt propre, deux serviettes et une bouteille d'eau. Je me suis empressé de me rendre au gymnase en espérant qu'aussi tôt le matin personne n'aurait la brillante idée de venir s'y entraîner. Je préfère faire mes entraînements seuls, ça m'évite d'avoir à parler avec du monde avec qui je n'ai pas envie de converser ou encore de faire affaire avec les filles qui hurlent toujours chaque fois que je joue durant un match. C'est une façon pour moi d'avoir la paix de temps en temps.

J'ai traversé la porte du gymnase et j'ai poussé un soupir de soulagement lorsque j'ai constaté que personne ne s'y trouvait. Je pouvais m'entraîner seul comme je l'avais espéré. Je me suis ensuite dirigé vers le vestiaire des garçons pour y déposer mon sac et saisir ma bouteille d'eau. J'ai verrouillé le casier avec le cadenas qui se trouvais dans mon sac de sport. Je garde toujours un cadenas dans mon sac, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver. Je me suis ensuite dirigé vers le local de basket-ball pour y saisir un ballon. Malheureusement, je ne pouvais pas prendre un ballon de soccer, puisque seuls les capitaines et les entraîneurs possèdent des clés pour ouvrir les locaux. J'ai haussé les épaules me disant que je pourrai toujours m'entraîner plus tard ou si par chance il restait un ballon de soccer qui traînait seul dans le gymnase. Je suis retourné en direction du gymnase pour commencer mon échauffement.

Je me suis étiré les jambes, les bras, les épaules et le bassin, puisque ce sont majoritairement ces parties du corps que l'on utilise lorsque l'on joue au basket-ball. J'ai dribblé le ballon deux ou trois fois avant de le lancer vers le panier pour faire un parfait trois points. C'est en allant chercher le ballon que mon ouïe presque parfaite détecta un mouvement dans mon dos en direction des estrades. C'est en me retournant que j'ai vu une jeune fille assise là-bas qui me regardait. Elle n'était pas moche, loin de là, et semblait avoir un intérêt marqué pour ce que j'étais en train de faire vu l'éclat dans ses yeux. Oui, même à cette distance, je suis capable de discerner la couleur de ses yeux à cause de mon excellente vision.

Zach » Et bien, et bien, on s'amuse à espionner les gens sans qu'ils le sachent maintenant? Je n'aurais jamais cru qu'il s'agisse de ton passe-temps, dis-je avec un sourire moqueur.

Des cauchemars .. encore et toujours des cauchemars, et toujours les mêmes. Chaque nuit Aïko faisait le même, elle se retrouvait seule dans cette forêt humide et sombre, entendant des hurlements, des bruits de corps qui se déchirent, des grognements de bête et elle courrait, elle courrait encore et encore mais rien n'y fait, la bête la rattrapait à chaque fois et c'est lorsqu'elle se retrouvait face à ce loup immense, qu'elle se rendait compte qu'elle aussi était un loup, et là le loup lui sautait à la gorge et elle se réveillait. Elle se réveillait en sueur, brulante et le corps douloureux.


Cette nuit là son rêve fût plus intense qu'à l'habitude, au réveil elle alla se rincer le visage. Il était 2h00 du matin, et l'idée de retourner dormir dans son lit l'effrayait alors elle enfila un jean qui traînait, mis un vieux tee-shirt délavé en vitesse et saisit au passage un sweat à capuche puis quitta rapidement sa chambre.

Un souffle d'air frais parcourut le couloir lorsqu'elle ferma la porte du dortoir, cela lui fit du bien, elle avait besoin de prendre l'air et partir le plus loin possible de sa chambre. Après avoir mis sa capuche elle commença à marcher, pendant deux bonne heures au moins elle marcha dans le château sans vraiment faire attention où elle allait, elle voulait juste marcher, rien de plus. A force d'aller et venue dans le château elle finit par se retrouver dans le Gymnase, elle eut un sourire jusqu'aux oreilles une fois à l'intérieur. Si on lui avait demandé qu'elle était le meilleur endroit au monde sans hésiter Aïko aurait répondu les salles de sports. Mais la fatigue la gagnait peu à peu alors elle alla s'allonger dans les estrades, sur le dos, à regarder le plafond du Gymnase éclairé seulement par la lumière de la lune qui passait par quelques fenêtres. Elle était bien là allonger, si bien qu'elle s'endormit et ne se réveilla pas à cause d'un cauchemar, non ce qui la réveilla c'est le bruit de la porte du gymnase qui s'ouvre. Elle ne bougea pas, n'ouvrit même pas les yeux. C'est seulement plusieurs minutes plus tard quand elle entendit un bruit de ballon sur le sol qui résonnait dans toute la salle qu'elle se décida à ouvrir les yeux pour voir qui était là.


C'était un jeune homme, un très beau jeune homme pensa Aïko. Il était grand, avait des cheveux oranges et une carrure de sportif. Juste quelques instants Aïko le regarda faire du sport puis il l'aperçut.

Zach : Et bien, et bien, on s'amuse à espionner les gens sans qu'ils le sachent maintenant? Je n'aurais jamais cru qu'il s'agisse de ton passe-temps, dit-il avec un sourire moqueur.

Aïko : Ah euhhh .. - Elle se passa une main derrière la tête l'air embarrassée - Je ne t'espionnais pas j'étais juste là quand tu es arrivé et je n'ai pas voulu te déranger ..

Aïko ne pouvait pas se voir mais vu la chaleur qu'elle sentait sur son visage elle était très probablement en train de rougir ce qui la gêna encore plus. S'en rendre compte elle jouait avec ses manches de sweat. Mais qu'est-ce qui lui prenait ? Ce n'était pas son genre d'agir de la sorte, elle se ressaisit rapidement et se racla la gorge.


Aïko : Si avoir du public te gênes je peux partir il n'y as pas de problème, je ne tiens pas à m'imposer.

Aïko » Ah euhhh .. Elle se passa une main derrière la tête l'air embarrassée. Je ne t'espionnais pas j'étais juste là quand tu es arrivé et je n'ai pas voulu te déranger ..

Je ne dis rien de plus. Je ne faisais que sourire en la voyant rougir et en jouant après la manche de son chandail. J'avais remarqué que ses cheveux étaient légèrement ébouriffés, probablement parce qu'elle avait gardé sa capuche ou encore parce qu'elle s'était étendue sur le banc. Si c'était sa capuche qui était tombée, je pouvais au moins regarder l'ensemble de son visage, ses longs cheveux châtains et ses yeux violets. Je me demande comme j'ai pu louper cette jeune fille dans les couloirs de l'école. Simplement en la regardant mon coeur bat plus rapidement... Le raclement de sa gorge me tira de ma rêverie.

Aïko » Si avoir du public te gênes je peux partir il n'y as pas de problème, je ne tiens pas à m'imposer.

Je lui lançai tout d'un coup le ballon que j'avais dans les mains et elle l'attrapa avec une vivacité qui me surpris beaucoup.

Zach » Qui a dit que je n'aimais pas avoir la compagnie de jeunes demoiselles comme toi? Ça te dirait de venir faire une partie avec moi? , lui avais-je répliqué en lui faisant un clin d'oeil. D'après ce que je peux voir, tu sembles t'intéresser aux sports aussi, alors pourquoi tu ne te joindrais pas à moi?

Elle ne sembla pas montrer de réticence, puisqu'elle se contenta de hocher simplement de la tête en signe d'assentiment. J'étais content d'avoir quelqu'un avec qui jouer, pratiquer seul c'est une chose, pratiquer dans une vraie situation de jeu en était une autre.

Lorsqu'elle s'avança sur le terrain, elle semblait un peu mal à l'aise. Probablement que j'y étais allé trop rapidement en lui demandant de jouer avec moi...

*Allons-y en douceur pour commencer alors...* pensai-je.

Je m'étais mis en position défensive, alors qu'elle commençait à faire dribbler lentement le ballon. Elle me dépassa soudainement à la vitesse de l'éclair sans que je ne m'y attende et alla marquer un but dans le panier derrière moi. Un peu abasourdi, je me suis retourné dans sa direction alors qu'elle arborait un grand sourire. Très franchement, chez aucun membre de mon équipe avais-je vu des réflexes aussi aiguisés, encore moins chez les autres joueuses de basket. Je doutais fort que ces réflexes soient même humains...

Zach » Alors là, je crois bien que tu m'as eu... je t'aies franchement sous-estimée. Je me présente, Zach Carter, et non, comme tu peux le constater je ne suis pas américain malgré le fait que mon nom semble l'indiquer. Tu es?

J'espérais seulement une chose, que la partie continue après les présentations. Je sens qu'elle sera prometteuse, parce que je trouve cette fille franchement palpitante. Personne n'avait réussi à me dépasser de la sorte auparavant, ce n'était pas n'importe quelle joueuse...

A peine avait-elle finit de prononcer ses mots qu'il lui envoya le ballon qu'il avait jusque là dans ses mains. Elle n'eut aucun mal à le rattraper malgré la force avec laquelle la balle fût projetée. C'était l'un des avantages depuis son "changement", elle était plus rapide, forte et agile ce qui, pour les matières sportives où elle n'était déjà pas mauvaise, ne pouvait que l'aider davantage. 

Zach : Qui a dit que je n'aimais pas avoir la compagnie de jeunes demoiselles comme toi ? Ça te dirait de venir faire une partie avec moi ? 

La réponse était évidente, bien évidemment qu'elle voulait faire une partie avec lui. Elle eut un sourire lorsqu'il lui fit un clin d’œil.

Zach : D'après ce que je peux voir, tu sembles t'intéresser aux sports aussi, alors pourquoi tu ne te joindrais pas à moi ?

Elle hocha simplement la tête en signe d'approbation puis avança sur le terrain d'un pas hésitant et gênée. Cela allait faire bien longtemps qu'elle n'avait pas eu de "contact" avec quelqu'un, depuis sa transformation elle préférait rester à l'écart des gens de peur de les blesser. En temps normal elle aurait donc poliment refusé son invitation mais avec lui c'était .. différent, elle se sentait à l'aise. C'est plutôt dingue quand on sait qu'elle venait seulement de le rencontrer. De toute manière à quoi bon refuser, c'est pas comme si elle risquait de le blesser dans ce gymnase et puis .. il était gentil.

Elle le vit se mettre en position défensive quand elle commença à dribbler lentement le ballon. Elle eut un large sourire et sans qu'il ait le temps de réagir elle avait marqué un but. Elle était fière d'elle et arborait un grand sourire de satisfaction quand il se retourna vers elle.

Zach : Alors là, je crois bien que tu m'as eu .. je t'ai franchement sous estimée. Je me présente, Zach Carter, et non, comme tu peux le constater je ne suis pas américain malgré le fait que mon nom semble l'indiquer. Tu es ?

Aïko : Mon nom est Aïko Kishi.

Elle ne savait plus vraiment quoi lui dire, elle lui envoya la balle le temps de trouver quelque chose à dire.

Aïko : euhh ... -elle toussa- tu as dit que tu n'était pas Américain ? pourtant il est vrai que d'après ton nom on pourrait le penser. D'où viens tu alors ? Moi je viens du Japon.

Relativement banal comme conversation mais elle n'avait pas d'autre idées. En attendant qu'il réponde elle courut rapidement déposer son sweat à capuche dans les tribunes et se mis ensuite entre lui et les tribunes en position défensive avec un sourire de défi sur les coins des lèvres. Il allait vite se rendre compte qu'il allait devoir monter le niveau s'il espérait la battre.

Aïko : Au hasard .. L'Europe ?

Malgré le fait qu'elle parlait elle arrivait à rester totalement concentrée sur le jeu, cette partie promettait d'être amusante.

Aïko » Mon nom est Aïko Kishi.

Zach » Joli nom.

Décidément, cette fille commence à vraiment me plaire. Elle était timide aussi en ma compagnie, ce qui la rendait encore plus craquante.

Après son panier, elle lança le ballon dans ma direction. Je l'attrapai sans trop de problème, mais je dois avouer qu'elle me l'avais lancé avec une force que je lui soupçonnait point. J'ai dû même user d'un peu de ma force pour l'attraper, ce que je ne fais que rarement avec mes coéquipiers.

Aïko » euhh ..., elle toussa. Tu as dit que tu n'était pas Américain ? pourtant il est vrai que d'après ton nom on pourrait le penser. D'où viens tu alors ? Moi je viens du Japon.

Je commençais à dribbler légèrement avec le ballon alors qu'elle alla déposer son pull dans les estrades.

Aïko » Au hasard .. L'Europe ?

Je ne répondis pas tout de suite, j'admirais plutôt sa garde. Je devais reconnaître qu'elle serait dure à passer, mais pas impossible. Je commençai à dribbler avec plus de vigueur.

Zach » Peut être pas si loin que ça, dis-je en éclatant d'un rire franc. Non, tout comme toi je suis né au Japon, mais d'une mère japonaise et d'un père américain. Il est vrai par contre que j'ai vécu quelques années aux États-Unis pour y faire mes études.

C'est toujours en dribblant le ballon, que je me suis décidé à me lancer à l'attaque. Je lui fonçai pratiquement dessus, que je fis un rapide tour de hanche vers la droite pour la dépasser. Étrangement, elle semblait avoir vu le coup venir et me bloqua pour m'empêcher de continuer. Je me suis alors reculé un peu pour repartir à la charge. Je passais le ballon entre mes jambes, avec une feinte à droite, une feinte à gauche, pour finalement passer le ballon entre ses propres jambes à elle. Je le récupérai par derrière en la dépassant par la gauche et je courus jusqu'au panier. Ce ne fut pas long qu'elle m'avait rattraper, mais je réussis quand même à compter un but. Pas mal cette fille, pas mal du tout.

Zach » Et bien, tu m'impressionnes. Ta position défensive était bonne, ton anticipation et ta vitesse aussi. Tu as déjà songé à même jouer dans une équipe auparavant? , lui demandai-je avec un sourire.

J'allai ramasser le ballon, jusqu'à ce que quelque chose me frappe. En la dépassant tout à l'heure, j'ai pris une bouffée de son odeur. Rien de nauséabond, rien de désagréable. Encore mieux que ça, une odeur rassurante, familière, et agréable. Après avoir ramassé le ballon et le lui avoir lancé, je haussai un sourcil, intrigué.

Zach » Dis-moi, tu es sûre que l'on ne s'est pas déjà rencontrés quelque part? J'ai comme cette impression que je te connais, alors que je ne me rappelle pas du tout t'avoir déjà rencontrée...

Elle ne me laissa même pas le temps de prendre position, qu'elle fonçait déjà à la charge. C'est à ce moment-là que je l'ai vu perdre pied.

Zach » Attention!

J'ai couru dans sa direction aussi vite que j'ai pu. Finalement, j'ai été en mesure de la rattraper dans mes bras avant qu'elle ne tombe face première sur le plancher.

Zach » Est-ce que ça va? Tu n'as rien?

Je m'inquiétais vraiment pour elle, ça devait se lire dans mon visage, parce que le sien était drôlement proche du mien... Et puis l'odeur qu'elle dégageait n'aidait en rien à la situation. Étrangement, je me suis senti tout d'un coup attiré vers elle sans que je m'en rende moi-même compte.

Zach : Peut être pas si loin que ça, dit-il en éclatant d'un rire franc. Non, tout comme toi je suis né au Japon, mais d'une mère japonaise et d'un père américain. Il est vrai par contre que j'ai vécu quelques années aux États-Unis pour y faire mes études.

Aïko : Ah je vois.

Sur ces mots Aïko le vit se lancer à l'attaque, plutôt rapidement. Il fit un rapide tour de hanche vers la droite pour la dépasser mais elle réussit à le bloquer.

Aïko : Pas mal - dit-elle en riant - Mais pas encore assez - elle lui tira la langue telle une enfant - Alleeeez, je suis persuadée que tu peux faire beaucoup mieux que ça.

Le fait de le taquiner la mettait de bonne humeur, de très bonne humeur même ! Il se recula alors, préparant une nouvelle attaque, Aïko cessa de rire et se concentra sur le jeu, analysant le moindre de ses mouvements pour tenter d'anticiper son coup. Il passait le ballon entre ses jambes, avec une feinte à droite à droite, une feinte à gauche pour finalement passer le ballon entre ses jambes et le récupérer par derrière. Elle était époustouflée, elle n'avait pas vu ce coup venir il avait était tellement rapide ! Néanmoins elle se ressaisit  et tenta de le rattraper mais ce fut peine perdu car il réussit tout de même.

Aïko : Je savais que tu pouvais faire mieux ! - rit-elle gentiment -

Zach : Et bien, tu m'impressionnes. Ta position défensive était bonne, ton anticipation et ta vitesse aussi. Tu as déjà songé à même jouer dans une équipe auparavant?

Aïko : Et bien je jouais avant ... Oui je jouais dans une équipe au Japon dans mon établissement mais j'ai arrêté les sports en équipe parce que .. parce que ..


Elle voulait lui dire, crier que les sports d'équipe à son plus grand malheur était trop dangereux pour ses partenaires et ses adversaires depuis qu'elle était lycanthrope, et que pour cette raison elle préférait aujourd'hui ne pas faire de sport en groupe, privilégiant les sports en solitaire comme la course, la natation par exemple. Mais rien ne sortit et elle se contenta de changer le sujet.


Aïko : Parce que j'en avais perdu l'envie voilà. Tu me renvoies le ballon ? Je vais te remettre un but une fois de plus - le taquina t-elle -

Il ramassa le ballon et lui envoya en haussant un sourcil d'un air intrigué.


Zach : Dis-moi, tu es sûre que l'on ne s'est pas déjà rencontrés quelque part? J'ai comme cette impression que je te connais, alors que je ne me rappelle pas du tout t'avoir déjà rencontrée...

Aïko : Non j'en suis certaine, si c'était le cas je m'en souviendrai je pense. Je dois probablement ressembler à une personne que tu as déjà vu.

Elle ne lui laissa même pas le temps de prendre position, qu'elle fonçait déjà sur lui, à toute vitesse, déterminée à marquer. Trop vite peut-être car elle perdit pied.

Zach : Attention !

Elle se préparait en l'espace de quelques millièmes de seconde à se retrouver la face contre le sol mais Zach la rattrapa dans ses bras avant que cela n'arrive.


Zach : Est-ce que ça va? Tu n'as rien?

Aïko : Oui oui .. je suis d'une maladresse, désolé - répondit-elle gênée -


Elle se rendit compte que leurs visages étaient étonnamment proche l'un de l'autre, elle n'avait pas prévu se rapprochement. D'après les traits de son visage il avait l'air inquiet pour elle. Elle restait là dans ses bras, elle s'y sentait comme en sécurité là, dans ses grands bras musclés, plongé dans ses yeux. Son cœur battait la chamade et elle se rendit compte de quelque chose d'étrange. Son odeur, oui son odeur... Tout comme ce rapprochement, son odeur était-elle aussi rassurante et apaisante. Elle avait quelque chose de familier.


Aïko : Me.. Merci de m'avoir rattrapée - bredouilla t-elle -


Elle analysait chaque centimètre de son visage, le photographiant intérieurement pour pouvoir toujours s'en souvenir. Elle se sentait attirée par lui alors elle fit quelque chose qu'elle n'avait pas pour habitude de faire. Elle passa une de ses mains derrière la tête de Zach, ferma ses yeux et approcha sa tête de la sienne pour l'embrasser. Ses lèvres étaient douces, sucrées. Pendant ce baiser, son cœur cessa de battre, tout les bruits n'avaient plus aucune importance, le temps s'était arrêté, rien ne comptait pour Aïko à part cet instant présent, qui dans quelques secondes provoquerait très probablement sa gêne et son embarras.


Lorsqu'elle eut finit de l'embrasser, elle ouvrit ses yeux et vit son visage. Lui aussi ouvrait les yeux, il n'avait pas eu l'air de la repousser, mais cela était sûrement dû à la surprise qu'il a eu. Gênée Aïko se recula.


Aïko : Désolé sincèrement .. je .. je ne sais pas ce qui m'as pris.

Aiko >> Et bien je jouais avant ... Oui je jouais dans une équipe au Japon dans mon établissement mais j'ai arrêté les sports en équipe parce que .. parce que ..

Zach >> Parce que?

Il y eut un moment de silence que je ne me décidai pas tout de suite à rompre. Et ce avant qu'elle le fasse par elle-même.

Aiko >> Parce que j'en avais perdu l'envie voilà. Tu me renvoies le ballon ? Je vais te remettre un but une fois de plus, me taquina t-elle.

Zach >> D'après l'enthousiasme que tu montres en ce moment devant le simple fait de jouer contre quelqu'un d'autre, je ne crois pas que tu te sois retirée volontairement des sports d'équipe. Je crois plutôt qu'il y avait une autre raison derrière cela, mais qui suis-je pour en juger. Je suis forcé de te croire pour l'instant après tout.

C'est par la même occasion que je lui fis part de du fait qu'elle ne me semblait pas inconnue.

Aiko >> Non j'en suis certaine, si c'était le cas je m'en souviendrai je pense. Je dois probablement ressembler à une personne que tu as déjà vu.

Zach >> Probablement, j'ai un visage si mémorable que ça? dis-je avec un air moqueur.

Elle en profita pour foncer sur moi et trébucher. Je me suis empressée de la rattraper et de me questionner sur son état.

Aiko >> Oui oui .. je suis d'une maladresse, désolé, répondit-elle gênée.

Zach >> Ce n'est pas de ta faute. Ne t'excuses pas pour ça.

Il y avait une atmosphère étrange qui flottait dans l'air et je me sentais inexorablement attiré vers elle, pour je ne savais quelle raison. Étais-ce son odeur? Son visage? Sa personnalité? L'ensemble de tous ces facteurs? Aucune idée.

Aiko >> Aïko : Me.. Merci de m'avoir rattrapée, bredouilla t-elle.

Zach >> De... de rien, bredouillais-je à mon tour.

Je m'apprêtais à l'aider à se relever, lorsque je la vis m'examiner le visage. je fis de même de mon côté. Elle avait un très joli visage, de beaux traits, des cheveux châtains et de beaux grands yeux violets qui me regardaient avec intelligence et attention. Tout à coup, elle me saisit par la nuque pour m'attirer dans sa direction et m'embrasser sur les lèvres. Je dois avouer que dans cette position, c'ètait en effet tenter le diable, et j'aurais dû m'y attendre. Mis je n'avais pas prévu que ce baiser me ferait cet effet. C'était doux et passionné à la fois et c'était sucré. Je l'embrassai en retour aussi, la surprise envolée, alors que je sentais toutes sortes d'émotions bouillonner dans mon estomac. Je sentais aussi mon coeur battre à grands coups dans ma poitrine. Elle interrompit le baiser pour s'écarter de moi.

Aiko >> Désolé sincèrement .. je .. je ne sais pas ce qui m'as pris.

Je voulais lui répondre que ça ne faisait rien, que ce n'était qu'une erreur, mais ma bouche refusait de m'obéir et aucun son n'en sortait. De toute façon, par principe je savais que je ne la reverrais probablement plus après cette matinée et que si jamais je la croise je ferai comme si jamais rien ne s'étais passé entre nous deux. C'était un principe que je m'étais dit que je devrais respecter en temps que lycanthrope afin de protéger les gens que je cotoyais, mais c'était différent maintenant. Je ne savais pas pourquoi, mais je sentais que cette fille comptait pour moi plus que n'importe quelle autre que j'avais pu rencontrer auparavant et que j'avais besoin d'elle. Mon instinct animal me criait que je pouvais lui faire confiance, que je devais lui faire confiance, mais cela allait contre mes principes.

Zach >> Au diable les principes, terminais-je à haute voix.

Je la pris par le poignet pour l'attirer vers moi et l'embrasser de nouveau. J'eus peur au départ qu'elle me repoussai, mais elle ne fit rien de tel. Je continuais donc de l'embrasser et après un long moment, je m'arrêtai pour la garder contre moi dans mes bras.

Zach >> Je me fiche de ce que ma condition peut impliquer comme risques... C'est toi que je veux et rien d'autre. Peut-être qu'à vu de nez comme ça tu dois me prendre pour un fou, mais je ne sais pas moi-même ce qui me prend. Je sais seulement une chose: j'ai besoin de toi. Mon instinct me le crie à haute voix dans chacune des fibres de mon être depuis ce baiser que nous avons échangé tout à l'heure. Pardonne moi de faire aussi peu de sens, mais c'est ainsi que je le perçois.

Je la détachai de moi de quelques centimètres pour pouvoir la regarder dans les yeux.

Zach >> Si tu veux que même après ceci nous ne soyons que des amis ou encore des connaissances, soit, mais sache que je porte probablement des sentiments encore plus forts que de l'amitié pour toi en ce moment.

Zach : Au diable les principes, dit-il à haute voix.

Il prit Aïko par le poignet pour l'attirer vers lui et l'embrasser de nouveau. Aïko ne le repoussa pas, bien au contraire. Son cœur était d'un coup plus léger, c'était comme si tout ce qu'il y avait de mal ou triste en elle s'était volatilisé. Comme si Zach écartait d'elle tout pour ne laisser que la joie et le bonheur. En temps normal pour le protéger, jamais elle n'aurait laissé ces évènements se déroulaient mais là c'est .. différent, elle se sentait en sécurité avec lui, son corps comme son âme enfin tout en elle lui disait de faire confiance à Zach, elle avait cette impression qu'une sorte de lien s'était créé entre eux depuis leur rencontre. C'est étrange comme sentiment, car ils ne se connaissent que depuis peu, mais tout sonne comme une évidence. Pendant un long moment il continua de l'embrasser, elle en était ravie. Ses lèvres, son odeur .. tout en lui était parfait. Si on lui avait demandé à ce moment qu'est-ce que le paradis Aïko aurait sans hésité répondu que le paradis c'était ça : être dans ses bras, près de lui. Il s’arrêta de l'embrasser et la garda contre lui dans ses bras, Aïko gardait les yeux fermés comme si les ouvrir aller la sortir de ce rêve.

Zach : Je me fiche de ce que ma condition peut impliquer comme risque... C'est toi que je veux et rien d'autre. Peut-être qu'à vu de nez comme ça tu dois me prendre pour un fou, mais je ne sais pas moi-même ce qui me prend. Je sais seulement une chose: j'ai besoin de toi. Mon instinct me le crie à haute voix dans chacune des fibres de mon être depuis ce baiser que nous avons échangé tout à l'heure. Pardonne moi de faire aussi peu de sens, mais c'est ainsi que je le perçois.

Lui aussi alors ? Lui aussi ressentait ce .. truc entre eux. Elle n'était donc pas folle, il y avait quelque chose.

Il la détacha de lui de quelques centimètres pour la regarder dans les yeux.

Zach : Si tu veux que même après ceci nous ne soyons que des amis ou encore des connaissances, soit, mais sache que je porte probablement des sentiments encore plus forts que de l'amitié pour toi en ce moment.

Aïko sourit, plongea son regard dans le sien, et déposa un baiser léger sur ses lèvres.  

Aïko : Non Zach je ne te prends pas pour un fou .. Je .. je .. je ressens la même chose pour tout dire -bredouilla t-elle - C'est étrange, c'est comme si tout chez moi me poussait vers toi, je sais que je ne devrais pas pourtant, que c'est trop dangereux mais .. mais je n'y arrive pas .. J'ai ce besoin de toi qui est né et il ne veut pas mourir.

Son regard se peina d'un coup, elle imaginait le mal qu'elle pourrait lui faire quand sa nature animal enfouie en elle prendrait le dessus. Cette image lui pinça le cœur, elle se retourna brusquement ne lui laissant voir plus que son dos.

Aïko : Zach .. Je ne tiens pas à ce que nous soyons des amis car j'éprouve aussi .. des sentiments plus forts que des sentiments amicaux à ton égard mais .. je ne suis pas réellement celle que tu peux croire. C'est dangereux pour toi de me côtoyer. Tellement dangereux ..

Elle avança lentement de quelques pas dans un silence total. Elle devait lui dire, jamais elle n'avait parlé de sa condition à d'autre qu'à sa famille mais aujourd'hui il le fallait. Il fallait qu'il sache à quoi s'attendre, ce qu'il risquait .. Ce serais égoïste de sa part de ne rien lui dire et de mettre délibérément sa vie en danger. Il prendra la fuite, elle le savait et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'une larme roula le long de ses joues car imaginer le perdre la torturait intérieurement. Mais elle n'avait pas le choix il le fallait ! Elle essuya d'un revers de manche ses larmes pour que Zach ne les voient pas et se retourna pour lui faire face.

Aïko : Zach .. Je vais être directe, pour ton bien. Je suis dangereuse car .. car .. - les mots avaient du mal à sortir - Je ne suis pas humaine .. enfin je ne le suis plus..

Elle attendit une réaction mais rien, elle continua donc.

Aïko : Je suis ce que certains qualifieront d'erreur de la nature, d'autre de merveille .. Je suis de nature lycanthrope, je me transforme en louve si tu préfères.


Son cœur cessa de battre, les mots étaient sortit il était maintenant trop tard. Elle allait voir son visage se transformer sous la frayeur qu'elle allait lui inspirer, et le voir prendre la fuite et ce sentiment magnifique qu'elle a à ses côtés, le plus beau qu'elle n'ait jamais eu de sa vie allait partir avec lui. Elle restait là face à lui, retenant ses larmes, elle ne pleurerait pas devant lui, elle attendrait d'entendre le claquement de la porte du gymnase pour faire ça. Mais elle était au bord des larmes, alors elle ferma ses yeux, ne comptant plus que sur son ouïe.

Elle déposa un léger baiser sur mes lèvres à ma plus grande satisfaction.

Aïko » Non Zach je ne te prends pas pour un fou .. Je .. je .. je ressens la même chose pour tout dire, bredouilla t-elle. C'est étrange, c'est comme si tout chez moi me poussait vers toi, je sais que je ne devrais pas pourtant, que c'est trop dangereux mais .. mais je n'y arrive pas .. J'ai ce besoin de toi qui est né et il ne veut pas mourir.

Alors je ne rêvais pas, elle ressentait la même chose que moi. Mais je ne savais pas ce qui me poussais à agir ainsi, était-ce ma part animale qui désirait sa chair ou était-ce simplement mon côté humain qui voulait de l'affection depuis si longtemps. Je ne savais pas ce qui me poussais à la désirer ainsi, mais je savais que la simple idée d'être loin d'elle me rendait complètement cinglé.

Son regard se peina tout à coup, inquiet, j'étais sur le point de lui demander ce qui n'allait pas, mais elle me fit dos et commença à parler avant que je n'aie eu le temps de glisser un seul mot.

Aiko » Zach .. Je ne tiens pas à ce que nous soyons des amis car j'éprouve aussi .. des sentiments plus forts que des sentiments amicaux à ton égard mais .. je ne suis pas réellement celle que tu peux croire. C'est dangereux pour toi de me côtoyer. Tellement dangereux ..

Est-ce qu'elle savait pour mon cas et me mettait en garde contre moi-même ou me mettait-elle en garde contre elle-même? Je n'en avais aucune idée, mais cela n'augurait rien de bon si elle savait ce que j'étais et qu'elle ne l'acceptait pas.

Je l'entendis tout d'un coup renifler. Je me doutais qu'elle devait être en train de pleurer et je me suis mis à penser à ce qu'elle pouvait bien avoir en tête qui lui faisait autant de peine. Le fait qu'elle me tournait le dos n'aidait en rien à la situation et je me sentais de plus en plus impuissant. Alors que j'allais la prendre par le poignet pour la forcer à me faire face, elle se retourna dans ma direction.

Aiko » Zach .. Je vais être directe, pour ton bien. Je suis dangereuse car .. car .., les mots avaient du mal à sortir. Je ne suis pas humaine .. enfin je ne le suis plus..

Allait-elle m'avouer ce que je ne voulais pas entendre? Allait-elle me dire qu'elle était une vampire et qu'un loup-garou et une vampire ne pourrait malheureusement jamais s'entendre? Ou allait-elle m'avouer qu'elle était d'une autre espèce qu'humaine, mais que cela ne risquerait pas d'entraver notre relation? Non, impossible, si elle savait que j'étais un lycanthrope, elle n'avait pas réellement à craindre pour ma sécurité, alors elle devait penser que j'étais un être humain.

Je reculai toutefois d'un pas par instinct, si jamais elle me disait qu'elle était un vampire j'étais prêt à une contre-attaque.

Aiko » Je suis ce que certains qualifieront d'erreur de la nature, d'autre de merveille .. Je suis de nature lycanthrope, je me transforme en louve si tu préfères.

Elle ferma les yeux et un début de larme sur le rebord de ses yeux. Je me suis alors approché, souriant. Elle ne pouvait pas me voir sourire, puisqu'elle avait les yeux fermés, mais d'après le sursaut qu'elle fit, je me doutais qu'elle avait dû entendre mes pas. C'était soit de surprise que je ne suis pas parti, soit parce qu'elle croyait justement que j'étais parti, qu'une larme qu'elle n'avait pas pu retenir perla le long de sa joue. Je l'essuyai du bout de mes doigts pour ensuite nicher mon visage dans son cou. Elle n'eut pas l'air de comprendre ce qui se passait puisqu'elle eut un sursaut lorsqu'elle sentit ma chaleur dans son cou.

Zach » J'ai eu tellement peur... Tellement peur...

Je fis une légère pause pour trouver mes mots, espérant qu'elle n'interpréterais pas ce silence comme quelque chose de négatif.

[color=purple]Zach »[color]Tu me crois humain n'est-ce pas? Sinon tu n'aurais jamais agit de la façon que tu as agit, je pris une grand inspiration de son parfum. Il était si doux et m'ennivrais complètement. Désolé de te décevoir, mais ce n'est pas le cas. J'ai eu tellement peur que tu m'annonces que tu étais une vampire et que je me sois complètement trompé sur ton compte.

Je la pris dans mes bras, mon visage toujours niché dans son cou.

Zach » Si seulement tu savais le cadeau que tu viens tout juste de m'offrir Aiko. Je ne pouvais pas demander mieux. Si seulement tu savais le nombre de relation que j'ai dû terminer avec mes amis, mes copines, même mes propres parents pour les protéger de l'horreur que j'étais devenu. Tu es venu me sauver alors que j'étais de nouveau seul. Je peux enfin aimer quelqu'un à sa juste valeur sans avoir peur de toujours lui faire du mal.

Je m'écartai légèrement d'elle pour aller poser un baiser furtif sur ses lèvres. Je m'approchai ensuite de son oreille pour lui murmurer quelques paroles à l'oreille.

Zach » Je crois que tu as deviné rapidement ce que j'étais maintenant. En effet, Je suis comme toi, je suis un loup-garou.

C'est alors que je vis le visage d'Aiko se teinter d'abord de surprise, puis ensuite de joie.

Je venais enfin de trouver la tendre moitié que je recherchais depuis si longtemps. Depuis que j'ai reçu mon don de me transformer en loup à vrai dire.