Go jouer avec des couteaux

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Je reviens tranquillement de ma balade quotidienne en chantant tout bas un air que j'ai en tête. Cependant, n'étant pas pressé de retrouver ma chambre, je me balade dans le bâtiment à la recherche d'une quelconque occupation, en fait, je suis surtout à la recherche de quelqu'un qui veuille bien me faire un doux câlin ! Je flane dans le château, le nez en l'air, perdu dans mes pensées qui ne cessent de réclamer des calins.

*Calins partout partout ! Owii*

Je pète presque littéralement un plomb, accro à ces crétins de câlins, je serais capable d'en faire à n'importe qui, même à un parfait inconnu ! En baissant le visage, je me prends une porte dans la face.

- Aïe -censure- Ca fait mal !

Je me frotte le nez qui a reçu le coup de plein fouet pour ouvrir la porte et découvrir une salle bien plus qu'étrange...

- C'est quoi ça ? dis-je à voix haute, les yeux tout ronds

Une salle de torture, c'est bien ma vaine...

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Par une étrange lubie, surement guidé par sa folie, Cyril c’était à nouveau engagé au sous-sol et c’était tout naturellement dirigé vers la salle de torture. Rien que de penser à ce qui s’était passé la dernière fois qu’il était venu ici, le fit sourire.

En arrivant, il alla s’installer dans le fond de la pièce, où il était sûr que personne ne le verrait en entrant, parce qu’il était persuadé que quelqu’un viendrait ! Et c’est au bout d’une heure d’attente qu’enfin il sentit la présence de quelqu’un, d’un humain !

Son sourire d’élargie quand il le vit entrer, puis il se pencha en avant, sortant ainsi son visage de la pénombre dans laquelle il était plongé depuis son arrivée.

- Tu t’es égaré petit chat ? Demanda-t-il en se levant, prêt à aller fermer la porte si sa nouvelle distraction décidait de prendre la fuite.

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J'ai un vif mouvement de recul en voyant une tête sortir de la pénombre, limite aussi pâle que la mort, me glaçant presque instantanément le sang. Je crois d'abord que c'est une tête coupée, ou une tête de mannequin mise là pour nous effrayer, mais la voix de l'homme me prouve que... non, c'est bien une personne...

- Tu t’es égaré petit chat ?

*Effrayant ce mec...*

Je me rapproche, le regard inexpressif, froid.

- Non, je me balade, et jusqu'à preuve du contraire, je ne suis pas un chat... Je sais même pas miauler

*Mais j'adore les câlins, et si effrayant que tu sois, j'aimerais bien en avoir un !*

Je ne lui dis pas, ce serait la honte, première fois que je le vois, et je l'agresse avec des câlins... Ce serait pas mal quand même. Je le détaille un peu, il est... Grand... Et assez effrayant quand même, il doit pas attirer grand monde... Ou peut-être que si.

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Cyril sourit et s’avança vers lui, saisissant son visage d’une main ferme. Il la fit pivoter de droite à gauche, puis planta ensuite son regard dans le sien.

-Intéressant... Sourit-il de plus belle.

Puis il pencha son visage vers le sien, laissant son regard ancré dans le sien.

-Je peux t’apprendre à miauler, tu sais...

Il fit glisser un de ces doigts sur sa joue avant de se reculer et d’aller fermer la porte d’un brutal coup d’épaule, empêchant celle-ci de s’ouvrir par la simple force d’un humain. À présent, il était devenu sa proie et il n’avait aucun moyen de sortir d’ici. Il s’appuya négligemment contre la porte et croisa les bras sur son torse.

-On a tout notre temps maintenant...

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- Je peux t’apprendre à miauler, tu sais...

Je le regarde comme s'il était fou.

*M'apprendre à miauler ? C'est quoi ce barge... *

- Désolé, mais je n'ai pas de temps à perdre à apprendre ça.

Je tourne le regard vers la porte mais il m'a devancé et de loin, il fait violemment claquer la porte et vu la puissance du coup, je doute puvoir la rouvrir. Je le regarde avec nonchalance, m'appuyant contre le mur.

- On a tout notre temps maintenant...
- D'accord d'accord, apprends moi à miauler si ça te chante, mais avant, je veux un câlin

Je dis ça avec un regard inexpressif, n'allant pas vraiment avec la phrase que je viens de sortir. Je suis fou je le sais bien, mais tant pis, j'adore trop les câlins... Et puis, si ça le choque, peut-être qu'il me laissera sortir sans me donner sa petite leçon pour savoir faire miaou

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- Un câlin, hein ? Dit-il en haussant un sourcil.

Cet humain était vraiment divertissant. La dernière personne –excepter Triket- qui lui avait demandé un câlin, avait fini broyé sous son corps. Mais il l’avait un peu mérité, il lui avait quand même fait perdre son temps ! Revenant à l’instant présent, il se recula de la porte et s’avança très lentement vers lui, soutenant son regard. Il contourna la table d’écartèlement –qui lui rappeler tellement de choses- puis vient se planter devant lui.

- Mon petit chat est en manque d’affection ?

Il posa la paume de sa main sur le mur, à côté de sa tête, puis il se rapprocha du jeune humain, frôlant presque son corps au sien.

- Et, si je te le refuse, tu vas faire quoi ? Sourit-il, sans pour autant dévoiler ses canines.

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Je vois bien que je l'ai un peu surpris, avec mon histoire de câlins. Mais tant mieux, ça me permet de reconnaitre ses réactions et de voir ce qui le surprend, l'énerve ou lui fait plaisir.
Il se plante devant moi, avec ce petit air exaspérant.

- Mon petit chat est en manque d’affection ?

Je décide d'entrer dans son jeu, à mes risques et périls.

- Oui, vraiment en manque...

Il se rapproche et pose une main près de mon visage, frôlant presque par la suite son corps au mien. Je souris, il croit peut-être m'impressionner ainsi, mais j'en ai déjà vu des vertes et des pas mûres très cher.

- Et, si je te le refuse, tu vas faire quoi ?

Il y a quelque chose d'étrange chez lui, de fascinant même... Mais je reste indifférent, rapprochant mon visage du sien avec un sourire

- La question serait plutôt qu'est-ce que tu aimerais que je fasse si tu refuses ?

Je ris discrètement en me remettant contre le mur, croisant mes bras sur mon torse avant de détourner mon visage de lui pour dire en haussant les épaules

- Si tu refuses, j'irais simplement me balader dans le château, une pancarte sous le bras pour demander des câlins, c'est aussi simple que ça.

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Cyril ricana, vraiment divertissant cet humain.

- Est-ce que tu comptes m’acheter par un quelconque moyen, pour avoir ton câlin ?

De ses mains gelées, il se saisit des poignets de l’humain et les plaqua contre le mur sans aucune difficulté, puis il pencha son visage vers son cou et y déposa ses lèvres, tout aussi gelée, s’imprégnant de son flux sanguin avant de se reculer légèrement et d’ancrer son regard dans le sien.

Il sentait déjà sa folie se réveiller lentement. La laissant s’insinuer dans tout son corps, il reprit la parole.

- Tu sais mon petit chat, au cas où tu l’aurais oublié, tu es coincé ici, avec moi. Tu ne peux pas sortir. Si tu es tellement en manque de câlin, je suis le seul à pouvoir te donner ce que tu veux.

Il relâcha ses poignets, le laissant ainsi libre de tout mouvement, puis il se recula, allant s’assoir sur la table d’écartèlement. Si l’humain voulait son câlin, qu’il vienne le chercher !

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Une douleur enivrante m'envahit lorsque ses lèvres touchent ma peau et me volent mon sang sans détour. Je serre les dents jusqu'à ce que sa bouche gelée quitte mon corps, lâchant ensuite un léger gémissement que j'essaie de taire de mon mieux.

- Tu sais mon petit chat, au cas où tu l’aurais oublié, tu es coincé ici, avec moi. Tu ne peux pas sortir. Si tu es tellement en manque de câlin, je suis le seul à pouvoir te donner ce que tu veux.

Je pose vivement une main sur mon cou, là où ses lèvres m'ont touché en espérant que cette sensation me quitte rapidement. Mon regard se pose sur lui, lui et cette... Quel est le mot déjà ?

*Wowow ! Attends une minute ! Il vient de... DE ME MORDRE ! Comme le ferait un vampire ! Ces bêtes là ça n'existe pas ! Soit c'est un détraqué, un fanatique de ces créatures, soit... Non impossible*

- Tu sais mon petit chat, au cas où tu l’aurais oublié, tu es coincé ici, avec moi. Tu ne peux pas sortir. Si tu es tellement en manque de câlin, je suis le seul à pouvoir te donner ce que tu veux.

Je regarde tour à tour la porte puis ses yeux sans montrer le moindre signe de panique, même si au fond, rester avec un détraqué ne m'enchante pas vraiment

- Très bien très bien...

Je m'approche de lui, ou plutôt me colle presque à lui pour l'enlacer et me serrer contre son corps pour un doux câlin. Mes lèvres frolent sa peau sans que j'y fasse gaffe, je m'éloigne ensuite de lui.

- Voilà, maintenant ouvre-moi.

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